As luck would have it... Or not | Ft. Eryn

As luck would have it... Or not
Eryn & Silas.

Tu adores ton travail de journaliste, mais tu avoues que te faire prendre pour un con par tes coéquipiers te tombe sur le système. Tu veux bien croire que tu es encore un petit nouveau dans ce domaine, que tu ne connais pas encore toutes les facettes concernant le métier, mais de là à te faire donner des ordres tels que « va me chercher un café ou un beigne », tu as même cru entendre masse moi les pieds et tout ça par un simple stagiaire d'une quarantaine d'années. Sérieusement, à quarante ans, tu es supposé avoir une brillante carrière devant toi, ne pas être un simple stagiaire. Dans tous les cas, tu n'as pas hésité une seule seconde à le confronter, mais sérieusement, il se prend pour qui celui-là ? Une chance que ton supérieur est sympathique, tu lui as pondu un texte qui semblait lui plaire à un point tel qu'il te donna un reportage à effectuer qui allait être mis en deuxième page. Pour un petit nouveau qui n'a commencé qu'il y a deux semaines, c'est déjà excellent. Tu étais vraiment content, par contre le stagiaire, n'étais pas dans le même état d'esprit que toi. Tu as eu le droit à un basculement dû à son mécontentement de lui avoir pris sa page. Soyons clair, tu ne t'es pas laissé faire et si un rédacteur n'avait pas été là pour calmer les tensions entre vous, c'est certain que cela aurait fini avec les poings, peut-être même à l'hôpital. Mais c'est lorsque tu as appris qu'elle était le but du reportage dont tu avais à t'occuper que tout ton beau sourire de fierté s'effaça. « La querelle entre les familles O'Brady et McClary » t'avais dit ton employeur. Comment allais-tu faire pour mener à bien cette enquête qui ne semblait pas avoir de vraies histoires. Et surtout, qui allait accepter de se laisser interroger ? Bref, il ne restait plus que dix minutes à ton quart de travail et demain allait être une journée redoutable. Faire tout ce qui était en ton pouvoir pour approcher une personne des deux familles. Mais qui ? Mystère et boule de gomme. Lorsque l'heure de la fin sonna, tu pris donc tous tes effets personnels et descendis les marches qui menaient à la porte d'entrée pour enfin sortir de cette entreprise. Une fois dehors, tu te stoppas automatiquement, les yeux ronds comme des billes, la jeune Eryn O'Brady se trouvait assise sur un banc. Cela n'aurait pas dû être aussi facile, pourtant, tu remerciais le ciel de t'avoir fait ce cadeau. Tu avanças donc d'un pas décider vers elle et t'assois à ses côtés. « Bonsoir mademoiselle O'Brady. Puis-je avoir quelques minutes de votre temps pour vous posez quelques petites questions, je vous pris ? » lui dis-tu ton accent Allemand encore très présent, un sourire éblouissant aux lèvres.

Why are you interested about that ?
Silas et Erin.

Alors qu'Abbie t'avais sérieusement mis les nerfs la veille, il avait fallut que Kelan s'y mette aujourd'hui. A croire qu'ils avaient fait un pacte contre toi visant à te faire péter les plombs le plus vite possible. Pourtant, généralement, avec le plus grand de tes frères, tout se passait plutôt bien tant que vous n'abordiez pas le sujet des rivalités entre votre famille et celle des McClary. Il était certes un brin trop protecteur envers toi mais, il n'empêchait que vous restiez tout de même assez proche. Sauf que là, il était allé trop loin. Et bien entendu, t'avais pas pu compter sur le soutiens d'Abbie qui s'était contenter d'observer la scène avec un petit sourire aux lèvres. Mêmes tes parents n'avaient pas réagit jusqu'à ce que tu tournes les talons claquant la porte derrière toi. Bien sûr, Kelan avait fait le beau hurlant que tu n'avais aucun droit d'agir de la sorte mais, tu ne t'étais pas retournée. T'avais eu ta dose et cette fois-ci, même ton atelier ne te permettrait pas de te calmer. T'avais dévalait presque en courant le quartier bordés de villa et de maisons toute plus magistral les unes que les autres et tu ne savais même plus combien de temps t'avais marchée, trop occupée à ruminer intérieurement. Quoi qu'il en soit, t'étais maintenant à Grafton et tu te laissais tomber sur un banc inspirant profondément. Faire partie d'une des familles les plus influentes de Portrush ne signifiait pas pour autant que tout se passait parfaitement bien et quelque part, t'aurais bien aimée changer de vie. Pour partir loin de ces querelles stupides qui bouffait votre quotidien. Trop occupée par tes pensées, tu ne remarquais même pas que quelqu'un s'asseyais à côté de toi jusqu'à ce que celui ci prenne la parole te sortant finalement de toute tes questions intérieures. Comment te connaissait-il ? Oui bon, c'était bête comme question. Ta famille était sûrement l'une des plus médiatisée et tout le monde savait très bien qui tu étais. Par contre, toi, t'étais pas certaine de connaître son nom. « Tout dément sur quoi porte les questions. » Tu portais ton regard sur lui et souriait à ton tour. Il était plutôt canon dans son genre et même si Joshua faisait partit de ta vie, t'avais bien besoin de décompresser un peu. Et puis, une petite drague ne signifiait pas tromper. T'entortillais une mèche de cheveux autour de ton doigt avant de reprendre d'une voix beaucoup plus douce. « Joli accent. Tu t'appelles ? On peut se tutoyer hein. » T'usais de tout ton charme possible sans pour autant paraître stupide et quelque part, tu t’interrogeais. Quel genre de question voulait-il te poser ? Parce que t'étais presque sûre que c'était en rapport encore une fois avec ta famille et il était hors de question -malgré ton énervement- que tu balances leurs plus noirs secret.

As luck would have it... Or not
Eryn & Silas.

Tout s'était passé si rapidement dans ta tête, tu ne t'avais même pas posé de question que tu t'étais avancé d'un pas décidé vers la jeune femme afin d'avoir des réponses claires, à tes questions. Bien entendu, tu ne t'attendais pas à avoir tout cuit dans le bec, et cette fois-ci, ton argent n'arriverait pas à résoudre ce problème. Tu ne savais pas réellement qui possédait le plus d'argent entre vous deux, mais c'est clair que ni l'un ni l'autre en avait réellement besoin. Tu fus surpris que lorsque tu lui adressas la parole, qu'elle ne semblait pas te reconnaître. T'en fus soulagé d'une certaine manière puisque cela signifiait qu'elle ne lisait pas les magazines à potins. « Tout dépend sur quoi portent les questions. » te dit-elle subitement. Tu fronças les sourcils, gardant tout de même le même sourire sur tes lèvres. Et voilà que ton calvaire commençait. Comment apporter le sujet sans qu'elle s'enfuie les jambes à son cou ? Tu restas quelques secondes à ne rien dire, te mordant la lèvre inférieure pour bien réfléchir à ce que tu allais lui dire et tu remarquas qu'elle commençait à jouer les séductrices. « Joli accent. Tu t'appelles ? On peut se tutoyer hein. » Tu soufflas d'énervement, tu n'avais réellement pas besoin de cela aujourd'hui, mais si tu voulais avoir ce que tu désirais, il était clair que tu devais entrer dans son jeu. « Euh, merci ! Je m'appelle Silas et je suis désolée mademoiselle, mais dans le cadre de mon travail, je ne suis pas autorisé à tutoyer qui que ce soit. » Bon, c'est vrai, tu ne travaillais plus à cette heure-là, mais de toute manière, tes parents t'avaient éduqué comme ceci, tu vouvoyais toutes les personnes même si elles étaient moins âgées que toi. C'était l'un des seuls protocoles de ta famille que tu n'avais pas balancé à la fenêtre en venant t'installer en Irlande. Tu lui offris une deuxième fois ce sourire avant de reprendre la parole, même si déjà la jeune femme t'agaçait fortement. « En fait, vous n'allez pas aimer mes questions, j'en ai bien peur... » Commenças-tu. Tu te forças à respirer par le nez pour ne pas lui crier à la figure d'arrêter ses manigances avec toi. « Vous devez bien, vous doutez que mes questions porteront sur les McClary et votre famille. » finis-tu un regard désolé collé au visage. Tu savais pertinemment que tu devais trouver au plus rapidement des arguments afin qu'elle daigne vouloir bien parler de cela avec toi. Étant conscient que ça n'allait pas être facile, tu le proposas une sorte de pacte. « Je travaille pour le Portrush, moring news. Je suis journaliste et je vous promets que si vous voulez bien m'accordez une entrevue, je publierai seulement ce que vous voulez. Vous pouvez me faire confiance. » Certes, elle ne te connaît pas, elle ne sait rien de toi puisqu'elle ne connaît pas ton nom de famille, elle doit être consciente qu'il ne faut ô grand jamais faire confiance à un journaliste, mais toi, lorsque tu tiens une promesse, on pouvait te faire confiance. La parole est sacrée pour toi et jamais tu ne briseras cette valeur. « En échange, vous pouvez me demander ce que vous désirez. » Tu ne parlais pas d'argent, c'est certain, en espérant qu'elle le comprenne également. Mais bordel, tu priais le ciel pour qu'elle arrête de te regarder comme si tu étais la septième merveille du monde ou encore un chocolat qu'elle est sur le point de dévorer.